Il est difficile de savoir combien on a été impacté par ses parents. Mais quand j’étais au lycée, on m’appelait « le défenseur des pauvres et des opprimés ». Souvent, je levais le doigt pour souligner des injustices. Le prof me disait : « Expliquez-vous ». Alors, je m’expliquais. Et puis, si je suis devenue psychiatre, fondamentalement c’est pour donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Je voulais d’abord devenir gynécologue dans l’idée de soutenir le combat des femmes et puis ça a été la psychiatrie. Je ne sais pas si je tiens cela de l’engagement de mes parents pendant la guerre. Ce qui est certain, c’est que je le tiens de ce qu’ils m’ont donné à travers l’engagement de leur vie tout entière.
Monique de Hadjetlache
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