Quelques mots à la table ronde du jeudi 10 0ctobre (3èmepastorale de l’Amicale)
Dire ma joie d’avoir vécu avec vous ces journées.
Dire la grande richesse du parcours qu’il nous a été donné de faire, grâce à des intervenants qui, loin de toute injonction et simplisme, viennent témoigner à travers leurs analyses de l’extraordinaire complexité de notre monde et du réel.
Elles ne peuvent que susciter, toujours et encore, notre réflexion, notre questionnement. Face aux mutations de l’anthropologie, chrétienne ? païenne ? technico-scientifique ? comment garder le cap ? Je retiens que l’anthropologie biblique se fonde sur la dimension existentielle, relationnelle et sur la finitude.
Quelle est ma posture de chrétienne ?
Dire simplement que je me reconnais « dans la crainte d’être contestés dans ce qu’ils sont et s’imaginent être » des disciples.
Dans la difficulté de Pierre à reconnaître l’humanité qui se dévoile à lui à La Croix. Je confesse ma difficulté à mettre La Croix au cœur de ma foi…
J’ai retenu des images fortes et parlantes : appelée (en même temps que partagée) à passer « d’un individualisme possessif et désirant » à
« une marche en solidarité sur la terre ferme des hommes avec Dieu et mes frères les humains ». Sur la terre ferme et aussi dans les eaux : le chaos, le tohu-bohu fait partie du réel, rien n’est jamais acquis…
En guise de conclusion, je redis la joie d’être ici ensemble, dans notre diversité. L’Église que nous formons, loin d’être un lieu de « sécurité incarcérante » a permis un questionnement et des débats libres et confiants, dans un espace spirituellement ouvert.
Christiane Schloesing
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