Histoire Théologie

Gilles Vidal : Maurice Leenhardt, explorateur de l’altérité

Introduction

« Tout au long de leur histoire, les protestants français se sont tournés vers des espaces libres, au-delà des mers, à la recherche de refuges ou de nouveaux horizons d’évangélisation ».

Faisons à présent escale quelques instants en compagnie d’une figure protestante atypique de la première moitié du XXe siècle, prise parmi ces femmes et ces hommes marqués par leur expérience ultramarine : Maurice Leenhardt (1878-1954).

Personnalité atypique parce que Leenhardt échappe à toutes les étiquettes habituellement apposées sur les hommes de son milieu et de sa génération :

– c’est un méridional portant un joli nom scandinave,

– c’est un jeune homme aux études laborieuses qui occupera pourtant une chaire prestigieuse à l’École Pratique des Hautes Études – entre Marcel Mauss et Claude Lévi-Strauss,

– c’est un pasteur qui n’est, sur le plan théologique, ni libéral ni évangélique,

– c’est un colonial sans aucun doute, mais non un colonialiste,

– c’est un missionnaire pieux et zélé enfin, mais aussi un chercheur en ethnologie convaincu de la valeur propre de cette science.

Après un rappel de quelques données biographiques sur ce personnage, je tenterai de montrer, en m’appuyant principalement sur ses écrits publiés dans la revue Propos Missionnaires, en quoi le voyage en mission de Maurice Leenhardt est si particulier. J’aborderai d’abord le thème de la conversion morale et spirituelle, puis sa méthode missionnaire fondée sur l’ethnographie, pour finir avec quelques mots sur son rapport à un voyage d’un autre genre, la colonisation.

1. Maurice Leenhardt (1878-1954) – Éléments biographiques

Maurice Leenhardt est issu d’une famille doublement montpelliéraine : par sa mère Louise Westphal et par son père, Franz Leenhardt. Mais c’est à Montauban qu’il naît le 9 mars 1878, car Franz, géologue et théologien, enseigne la philosophie et les sciences naturelles à la Faculté de théologie protestante de cette superbe cité.

Maurice fait ses études secondaires à Toulouse et à Paris. Sa famille est liée au pasteur Alfred Boegner, alors président de la Société des Missions de Paris. Le jeune homme fréquente donc très tôt le milieu missionnaire qui va le fasciner. Il étudie ensuite la théologie à Montauban, et y soutient sa thèse de bachelier en 1901.

Il se marie en 1902 avec Jeanne Michel (1881-1970), dont le père est conservateur et professeur à l’École du Louvre. Jeanne est bachelière, ce qui est peu courant à l’époque, et sa famille maternelle était déjà en connexion avec le Pacifique puisque son grand-père avait consul et ministre à Hawaï du roi Kamehameha V dans les années 1840. Le couple Leenhardt aura 5 enfants de 1903 à 1918.

Après la consécration de Maurice à Montpellier en 1902, le couple s’embarque en Nouvelle-Calédonie pour un premier séjour missionnaire sur la Grande-Terre, de 1902 à 1909. Au centre du pays, il fonde à Waawilou (Houaïlou) la station de Do Neva, qui comporte une école avec une antenne agricole et technique. C’est une première pour l’éducation des Kanak, peuple autochtone, que colons et administrateurs pensaient voués à l’extinction : lorsque Maurice se présente à son arrivée aux autorités de la colonie, on lui demande ce qu’il vient faire là dans la mesure où « dans dix ans » il n’y aura plus de Kanak. La population mélanésienne en Grande Terre était en effet de plus en plus spoliée de ses terres, repoussée dans la chaîne montagneuse et en déclin démographique.

Après un retour en métropole en 1909 pour un congé d’un an, il publie un premier ouvrage ethnographique et missionnaire, La Grande Terre, puis deux autres séjours à Do Neva s’enchaînent : un long de 10 ans de 1910 à 1920 et de 1923 à 1926. Entre les deux, Maurice Leenhardt bénéficie d’un congé où il effectue une tournée d’étude des champs de la Mission de Paris en Afrique et Madagascar.

Rentré en France en 1926, il est pasteur à Paris jusqu’en 1934. Il fonde deux revues : les Propos missionnaires en 1927, et Le Monde non chrétien en 1932, donne des cours à l’École des Missions et devient parallèlement à L’École Pratique des Hautes Études, l’assistant et ami de Marcel Mauss à qui il succèdera en 1942. La publication en 1930 des Notes d’ethnologie néo-calédoniennes, sa proximité avec l’ethnologue Lucien Lévy-Bruhl et Paul Rivet, fondateur du Musée de l’Homme en 1936, lui assurent une renommée dans un monde universitaire parisien dans lequel il ne se sentait pas forcément très à l’aise.

A partir de 1935 il se consacre donc pleinement à l’ethnologie, tout en restant missionnaire dans l’âme. Il publie son ouvrage majeur : Do kamo, la personne ou le mythe dans le monde mélanésien, en 1947. Directeur du département Océanie du Musée de l’Homme, co-fondateur et président de la Société des Océanistes, en 1945, il crée également un enseignement des langues océaniennes à l’École des langues orientales (INALCO) et c’est bien en tant qu’ethnologue qu’il retourne alors en Nouvelle-Calédonie, pour deux missions linguistiques : en 1938 et en 1947, en qualité de directeur de l’Institut français d’Océanie (ancêtre de l’IRD). Élu à l’Académie des Sciences Coloniales en 1948, il prend sa retraite en 1950 et Claude Lévi-Strauss lui succède aux Hautes Études. Il décède le 26 janvier 1954, son épouse, Jeanne lui survit jusqu’en 1970.

2. Conversion morale et spirituelle

On pourrait penser que pour tout missionnaire qui se respecte, le but du voyage – qui, pour l’Océanie représente tout de même à l’époque de deux mois en mer – est la conversion des païens. Et certes, Leenhardt souscrit pleinement à ce projet global. Le but de la mission, la conversion, est d’apporter « la vie », thème cher à Maurice Leenhardt.

Par cet aspect, Leenhardt reste en quelque sorte un homme du XIXe. s : Le « païen » lointain, le « primitif » reste prisonnier des ténèbres telles que ses représentations magiques. Il faut – c’est le fameux impératif missionnaire – lui apporter la lumière et la vie, et, je cite le titre d’un article du n° 2 du Monde non chrétien : l’on pourra alors voir se lever « l’aurore » chez ces « âmes primitives ».  Tel est le but du voyage missionnaire.

Mais avant de poursuivre, prenons le temps d’examiner le vocabulaire utilisé par Leenhardt (et ses confrères) : « les païens », les « primitifs » ou « les noirs » sont des expressions qui aujourd’hui nous choquent, parce qu’elles s’inscrivent dans une mentalité qui n’est plus la nôtre. Une mentalité où – pour des Européens dominateurs – la hiérarchie entre les races était communément admise, voire parfois justifiée à l’aide des sciences. Il y avait des primitifs, des évolués et des civilisés et les différents peuples de la terre étaient classés en groupes et sous-groupes sur cette échelle qui nous indigne aujourd’hui, parce qu’elle se posait en termes de valeurs, d’infériorité et de supériorité. Supériorité de la « race blanche », supériorité du christianisme (et à l’intérieur, du protestantisme bien sûr), supériorité de la démocratie, supériorité de la bourgeoisie et de l’économie libérale. Toutes ces hiérarchies étaient amplifiées par la colonisation que deux guerres mondiales allaient sérieusement ébranler, mais qui constituent néanmoins le cadre de pensée des années 1930 et 1940 que Leenhardt partage avec l’immense majorité de ses concitoyens.

Cependant, si le propre d’un cadre est précisément de contenir le raisonnement dans des limites convenues, et si tout être humain par sa contingence est historique inévitablement prisonnier de cet espace, rien ne lui interdit de sonder ces limites, de déplacer les frontières, voire parfois de faire exploser ce cadre.

C’est ainsi que chez Leenhardt, le vieux concept de « conversion des païens » fait l’objet d’une nouvelle interprétation : premièrement, l’enthousiasme et le zèle des jeunes missionnaires en quête d’aventure n’est nullement un gage de réussite pour le ministère ; deuxièmement, il est impossible de convertir l’autre, fût-il primitif et païen, sans d’abord prendre la peine d’apprendre à le connaître véritablement.

Leenhardt, par ses années d’expérience et d’observation de différents champs de mission en arrive à la conviction que ce que l’on appelle la conversion ne peut se réaliser qu’en deux étapes : d’abord une élévation morale du missionné, qui conduit naturellement et sûrement à la seconde : une élévation spirituelle.

Tel est par exemple le sens de son action en Nouvelle-Calédonie à travers une lutte sans merci contre l’alcoolisme et contre les abus de l’administration ou des colons. Il s’agissait de convaincre une population kanak asservie, qu’une libération par la tempérance et l’éducation était possible. Faire comprendre – contre tout le discours raciste ambiant – qu’en disant « non », une personne considérée jusque-là comme le type humain le plus primitif pouvait se transformer en Do Kamo comme l’indique le titre de son ouvrage majeur, ce qui signifie « en vrai homme » ou en « homme véritable », capable de décision propre pour lui et sa communauté, afin d’accéder à la dignité humaine.

Puis dans un deuxième temps, sous l’action des missionnaires océaniens d’autres îles, les nata ou teachers des Îles Loyauté, l’étape morale sera transformée en étape spirituelle : « Les Loyaltiens n’ont enseigné à leurs congénères ni doctrine magique, ni métier pratique ; ils ont raconté simplement l’histoire du plus grand amour que la terre ait porté, et ils ont tâché de vivre parmi eux une vie inspirée de cet amour[1] ». Même si tout cela prend du temps.

Ainsi en va-t-il de la conversion chez Maurice Leenhardt, non plus comme un siècle auparavant sauver des âmes prévenir des maux générés par la révolution industrielle, mais faire parvenir des êtres jugés « primitifs » à la stature d’humains dignes, éduqués, moralement responsables et spirituellement élevés, au même rang que tous les chrétiens de l’Église universelle, en un mot des frères et des sœurs. Et bien qu’il s’en défende, Leenhardt s’inscrit ainsi dans un humanisme chrétien non sans affinités avec le courant du christianisme social dont il représente en quelque sorte la branche missionnaire.

3. Une méthode missionnaire « ethnographique »

Seulement pour parvenir à cet idéal missionnaire, il faut de la méthode. Avant toute parole ou tout geste religieux, Maurice Leenhardt privilégie l’observation et l’on peut ici faire un clin d’œil à Jean de Léry quelques siècles auparavant qui, lui aussi, notait scrupuleusement et sans jugement ses aventures. Pour Leenhardt, la description de l’organisation sociale des peuples avec lesquels le missionnaire est en contact doit être aussi précise que possible, scientifique. Sur ce point, il doit beaucoup à son père Franz Leenhardt ainsi qu’à son ami, l’ethnologue Lucien Lévy-Bruhl avec qui ils correspond. Ce dernier, qui, comme Mauss, n’a jamais été sur le terrain, était profondément reconnaissant des informations transmises par Leenhardt et d’autres missionnaires. Il soulevait deux points essentiels par rapport à l’observation : premièrement, « ne pas croire que tout soit clair et intelligible » […] et deuxièmement, « Il ne faut que l’observation. N’y mêler aucune interprétation[2] ».

Tels sont exactement les principes que Leenhardt avait lui-même mis en pratique et recommandé par la suite dans son enseignement. C’est pourquoi ethnologie et missiologie ne sont pas dans son esprit des disciplines ennemies, mais au contraire, elles se complètent parfaitement et heureusement.

 Le missionnaire doit convertir, mais pour cela, auparavant, il doit comprendre. Tel est l’enjeu du périple qu’il a entrepris lorsqu’il a quitté sa patrie pour les contrées lointaines. La foi, l’amour, le cœur ne sont rien sans l’observation, la description, la raison. Sans être totalement unique dans le monde missionnaire chrétien cette attitude est plutôt minoritaire.

Elle conduit surtout à une prise de conscience que Leenhardt veut susciter : dès les années 1930, les relations entre missionnaires et missionnés sont forcément amenées à évoluer, il est nécessaire de redéfinir la tâche du missionnaire en poste : il doit non pas se comporter en pasteur qui fait paître son troupeau, mais sa tâche principale sera de former des cadres locaux qui assumeront pleinement la responsabilité de l’Église « indigène » qu’elle soit insérée dans une colonie française ou qu’elle œuvre dans un pays indépendant.

Le Leenhardt des années 1930 n’est donc plus le jeune homme représentant la mission paternaliste, hiérarchique, inégalitaire. Ses multiples séjours et voyages comparatifs l’ont fait évoluer et il n’est pas exagéré de parler d’un tournant missiologique majeur. De sorte que l’on peut s’interroger : et si le but du voyage missionnaire, cette conversion qui éveille chez l’autre d’abord une conscience morale puis spirituelle, avait finalement généré une autre découverte ?

4. La mission comme humanisation de la colonisation.

Cette découverte, c’est que pour Maurice Leenhardt, malgré la colonisation et ses méfaits, la mission rend possible la vraie rencontre des peuples entre eux, l’humain peut trouver de l’humain en l’autre. Comment cela se peut-il ?

Leenhardt rejette à la fois la justification de la colonisation comme droit naturel, position des théologiens, et la colonisation justifiée par la force, position des colonialistes anticléricaux. Il rejette aussi l’argument naturel et « biologique » selon lequel des microbes prolifèrent et colonisent. Sa conception, héritée de son père, est anthropocentrique : l’être humain, couronnement de la création, par la culture qui lui est propre, s’élève au-dessus de la nature, il sublime les faits et leur donne un sens moral.

On reconnaît ici chez Leenhardt, bien qu’il s’en défende lui-même, un certain idéalisme, un humanisme chrétien qu’il ne juge pas incompatible avec la doctrine évangélique. L’être humain est pécheur, certes, mais il peut corriger, améliorer l’humanité par sa grandeur morale. C’est « l’utopie leenhardtienne » selon la belle expression de Frédéric Rognon.

De fait, Leenhardt prend la colonisation dans ses réalisations historiques comme un tout : aussi bien avec ses désastres qu’il ne minimise pas, qu’avec ce qu’il considère comme ses progrès visibles. D’un côté il fait l’éloge de l’exposition coloniale de 1931 à Paris, de l’autre il écrit personnellement au Maréchal Lyautey pour faire libérer de leur engagement des Kanak qu’un entrepreneur malveillant d’un zoo forçait à jouer les cannibales primitifs ! Comme tout fait historique, la colonisatin se pose en clair-obscur : avec sa part d’ombre et de lumière. L’exalter ou la décrier ne sert à rien : « Il est aisé de s’opposer à cet empirisme et de le condamner. Il est malaisé de faire beaucoup mieux[3]. »

En revanche il est possible d’après lui de la sublimer en revenant à ce qui est à son fondement : l’échange millénaire entre les sociétés, qui permet de découvrir chez l’autre, la valeur de l’âme humaine. C’est parce qu’elle est dévoyée par l’exploitation économique et des actions inhumaines et immorales que la colonisation échoue : on a choisi « Mamon » au lieu de choisir « l’âme », c’est-à-dire l’élévation morale et spirituelle.

Certes, en matière de colonisation l’homme est capable et coupable du pire, mais on peut tirer des leçons de l’histoire, « tenir compte des expériences humaines accumulées ». Il en voit au moins deux : premièrement, il existe une colonisation sans domination territoriale directe et deuxièmement, « une nation ne peut plus coloniser pour elle seule », elle a un devoir vis-à-vis du peuple colonisé. L’on peut favoriser « la coopération, l’association et privilégier des méthodes permettant l’éclosion de la fraternité » [4] .

Mais alors pourrait-on se demander, quelle est la place de la Mission dans cette nouvelle conception humaniste et pacifiste de la colonisation ? Est-elle encore d’une quelconque utilité ? Sans aucun doute répond Leenhardt :

« le missionnaire est homme, il participe lui aussi à la réalité coloniale. A ce titre il est solidaire de tout le bien et de tout le mal, de tous les échanges qui caractérisent la colonisation. Il ne peut rien condamner, il voit les échanges et il cherche à rendre leur jeu normal, facile, humain, parce que mieux inspiré. C’est là la grandeur humaine du missionnaire[5].

Ainsi pour Leenhardt, la Mission n’est pas politique car son autorité relève de l’ordre spirituel. En revanche, le missionnaire, parce qu’il agit selon l’incarnation dans l’ordre temporel est là pour soulager parce qu’il est « inspiré » par l’Esprit du Christ. Et s’il « ne peut rien condamner », rien ne l’empêche au nom de l’amour, de saisir la justice temporelle, d’aller au tribunal, d’intenter des procès en cas d’abus manifestes, action dans laquelle Leenhardt a excellé pour défendre les droits des individus ou des villages kanak.

La tâche la plus spirituelle de la Mission, au sein d’une colonisation repensée, moralisée, consiste peut-être finalement sans cesse à rappeler l’absolue dignité de l’être humain, quel qu’il soit.

Conclusion

Mais il est temps de conclure sur ce thème du voyage missionnaire selon Maurice Leenhardt. Nous avons vu que celui qui s’y engage prend le risque de l’échange, il est un explorateur de l’altérité, persuadé que la découverte d’un autre, aussi « primitif » et différent qu’il puisse être par ses structures mentales et sociales, participe à l’harmonie universelle par la solidarité humaine. Leenhardt est, comme on le voit, un grand idéaliste. Et même si à la fin de sa vie, son appréciation sur la colonisation a passablement évolué, il demeure un formidable utopiste.

Car pour Leenhardt, le voyage sur les mers ne s’arrête pas seulement à une découverte et à une compréhension de l’autre, de sa mentalité, sa culture, de son organisation sociale. Le voyage a également pour conséquence d’interroger profondément en retour le voyageur lui-même, comme s’il était amené à se découvrir, s’explorer et finalement mieux se connaître lui-même.

Une anecdote illustre parfaitement sa posture d’humaniste chrétien total : quelqu’un lui a demandé un jour – par curiosité ou provocation je ne sais – combien de convertis il avait fait « là-bas, en Nouvelle-Calédonie ? » Leenhardt réfléchit, j’imagine qu’il lisse sans doute un peu sa barbe en plissant malicieusement les yeux, puis répond : « peut-être un »… Évidemment, il parlait de lui-même !

Gilles Vidal, Institut protestant de théologie, Faculté de Montpellier
Laboratoire CRISES, Université Paul-Valéry Montpellier 3

 

Indications bibliographiques

Les Propos Missionnaires et le Monde non chrétien sont consultables au service protestant de Mission, DEFAP, 102 Bd Arago, Paris.

Gwenaël Murphy, Dominique Barbe, Caroline Graille (dir.), Maurice Leenhardt (1878-1954). Contextes et héritages, Paris, L’Harmattan, 2022. (Voir en particulier les chapitres de C. Graille, G. Murphy, F. Rognon, G. Vidal).

Frédéric Rognon, Maurice Leenhardt. Pour un destin commun en Nouvelle-Calédonie, Lyon, Olivétan, 2018.

Gilles Vidal, « Des évangélistes oubliés ? L’action missionnaire des natas des îles Loyauté dans le détroit de Torres à la fin du XIXe siècle », Études théologiques et religieuses, 2006 (81/3), p.301-319.

[1] Maurice Leenhardt, « Aurores d’âmes primitives », Le Monde non chrétien 1931 (2), p. 49.

[2] « L’ethnologie et les missions », Propos Missionnaires, 30 juin 1927 (1), p. 6.

[3] « La colonisation. Quelques notes », Propos Missionnaires, juin 1937 (59), p. 55.

[4] Ibidem, p. 54.

[5] Ibidem, p. 54.

À propos de l'auteur

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Alain Rey

Directeur de la publication Hier & Aujourd'hui
Pasteur de l'EPUdF
Études à Montpellier, Berkeley et Genève
Pasteur à Fleury-Mérogis, Mende, au Defap et à la Cevaa

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