Éthique Théologie

Christian Amphoux, une vie consacrée au texte des Écritures sacrées

Christian Amphoux

            Descendant de deux branches Monod, Christian Bernard Amphoux compte le pasteur Henri Amphoux parmi ses ancêtres mais aussi un philosophe russe Alexandre Herzen dont le gendre, l’historien Gabriel Monod, fut un dreyfusard engagé. Son nom de famille lui vient du père d’Henri Amphoux monté de Beauvoisin à Paris après la Révolution et dont les autres fils dirigeront une soierie à Lyon. Du côté maternel, ses ancêtres fondent au Havre un négoce de coton. Christian Amphoux fait des études de philologie de 1962 à 1967, après avoir renoncé à la théologie et sera professeur de lettres classiques dans plusieurs lycées pendant 7 ans. Il travaille déjà sur le texte des évangiles. En 1969 Jean Duplacy, de l’Institut catholique de Lyon, lui confie un travail grammatical sur l’épître de Jacques qui l’amènera à la critique textuelle et à une thèse sur le texte des épîtres catholiques.

 

Un champ de recherche : la philologie

            Le domaine de recherche de la philologie est très vaste. Il concerne aussi bien les textes religieux que profanes ; en effet, la philologie est fondée sur l’analyse critique de textes anciens par la comparaison systématique des manuscrits ou des éditions et par l’histoire. C’est une science à part entière, qui fait appel à des spécialistes dont la recherche se concentre sur un domaine particulier ; c’est le cas de Christian Amphoux qui a consacré sa recherche aux documents vétérotestamentaires et chrétiens : la Bible bien sûr, mais aussi la littérature patristique et les Évangiles apocryphes. Il va de soi que ce travail ne peut se faire que sur les langues d’origine. « Le sens des textes bibliques n’est pas toujours évident, il est même quelquefois obscur et la tradition exégétique n’est pas univoque ; les interprétations de tel ou tel passage peuvent être multiples ¹».

Bien que la philologie fasse de l’exégèse, sa vocation n’est ni apologétique ni théologique ; néanmoins ses recherches sur les manuscrits de la Bible, ne devraient pas laisser indifférent le théologien, ou l’exégète. La philologie est comparable à l’archéologie ; les fouilles permettent de mieux comprendre l’histoire du lieu exploré,  par l’analyse des différentes couches des traces humaines déposées au cours du temps. Dans le domaine de l’art, l’analyse de tableaux anciens par les techniques de radiographie, l’étude des pigments, etc.  permet de mieux comprendre l’histoire de ces tableaux, parfois même d’en retrouver l’auteur, voire de découvrir que sous la peinture apparente se trouve une autre oeuvre. Il en est de même avec la philologie. Consacrée à la Bible, elle tente de retracer l’histoire et la généalogie des Écritures, en dégageant les différentes étapes de leurs rédactions.

 

L’épître de Jacques

     « Je (C. Amphoux) découvre qu’avec peu de modifications du texte, mais le déplacement de quelques divisions littéraires dont les traces subsistent dans des lectionnaires orientaux, géorgiens en particulier, la lettre prend sens comme un grand écrit théologique de la fin de la 1e génération chrétienne, vers 60, dont l’auteur, probablement Jacques, frère de Jésus, veut maintenir le christianisme dans le judaïsme et entend le diriger, en opposition avec le courant de Pierre et Paul. » Une nouvelle lecture apparaît, autre que celle de l’« épître de paille » de Luther :

Plan de l’épître de Jacques     Trois parties, un prologue, un corps d’épître, un épilogue, dotées chacune d’un titre christologique.

1 – un prologue, 1,1-27 : « La divinité de Jésus », avec Adresse/titre christologique 1,1, en 2 parties :

① La fin du monde : Le Dieu et Seigneur 1,2-12 :

Idée principale 1,2-4 / Premier exemple 1,5-8 / Deuxième exemple 1,9-11 / Conclusion 1,12

② Le commencement du monde : Le Dieu et Père 1,13-27 :

Idée principale 1,13-20 / 1er exemple 1,21-22 / 2ème exemple 1,23-25 / Conclusion 1,26-27

2 – un corps d’épître, 2,1-4,10 : « La gloire de Jésus » avec un titre christologique, 2,1, en 4 parties :

Le salut par la loi 2,2-13 Moïse [18 / 26 (Pishôn)], le courant des Apôtres :

Exposé 2,2-4 / Paradoxe 2,5-7 / Illustration 2,8-10 / Confirmation 2 ,11 / Conclusion 2,12-13

Le salut par la foi  2,14-26  Abraham [20 / 20 (Gihôn)], le courant de Paul

Exposé 2,14-17 / Paradoxe 2,18-19 / Illustration 2,20-24 / Confirmation 2,25 / Conclusion 2,26

Le salut par la sagesse 3,1-18 Peleg [11 / 15 (Tigre)],,le courant des Hellénistes :

Exposé 3,1-2 / Paradoxe 3,3-4 / Illustration 3,5-10 / Confirmation 3,11-12 / Conclusion 3,13-18

Le salut par la grâce  4,1-10     Noé [8 / 10 (Euphrate)],,la synthèse de Jacques :

Exposé 4,1 / Paradoxe 4,2-3 / Illustration 4,4-6a / Confirmation 4,6b / Conclusion 4,7-10

3 – un épilogue, 4,11-5,20 : « La messianité de Jésus » avec un titre christologique, en 2 parties :

La patience  4,11-5,11    Job / juger,  Le Juste

Idée principale 4,11-12 / Premier exemple 4,13-17 / Deuxième exemple 5,1-6 / Conclusion 5,7-10

Le titre christologique, 5,11 entre les deux parties,

La simplicité   5,12-20  Elie / oindre  Le Christ

Idée principale 5,12 / Premier exemple 5,13-16a / Deuxième exemple 5,16b-18 / Conclusion 5,19-20.

Les quatre parties du corps de l’épître reprennent une exégèse des quatre fleuves du Paradis, Gen 2,10-14, le Pishon, le Gihon, le Hiddeqel et le Pherat. En utilisant un code septal en usage au Temple (différent du code décimal utilisé par la synagogue et la communauté juive aujourd’hui) – les trois premières séries de 7 lettres de l’alphabet hébreu valent chacune de 1 à 7 et la 22ème le TH vaut 1, on obtient des équivalences entre le nom de ces fleuves, quatre figures de l’ancien testament et les quatre vertus qui leur sont attachées :

Pishon/Moïse/LOI – Gihon/Abraham/FOI – Hiddeqel/Peleg/SAGE(sse), les trois courants que Jacques voit dans le jeune christianisme et la synthèse qu’il propose, Pherat/Noé/GRACE : Dieu dans sa grâce, permet ces trois chemins de salut. C’est le sommaire de la pensée théologique de Jacques plutôt que son développement.

La valeur numérique des fleuves est :

Pishon 26 (P : 3 + I : 3 + SH : 7 + W : 6 + N : 7 = 26) ; Gihon 20 ( G : 3 + I : 3 + Ḥ : 1 + W : 6 + N : 7 = 20)

Hiddeqel 15 (Ḥ : 1 + Ḑ : 4 + Q : 5 + L : 5 = 15) et Pherat 10 (P : 3 + R : 6 + TH : 1 = 10)

Ces quatre chiffres décroissants correspondent aux places des quatre figures dans les tables de générations : MOÏSE appartient à la 26ème génération depuis Adam, Ex 2,1, ABRAHAM à la 20ème, Gen 11,27, (PELEG, la figure non nommée) à la 15ème, Gen 10,25 et NOE à la 10ème, Gen 5,28.

PELEG va être suggéré, dans le texte grec de Jc 3,1 à 3,16, par des séries d’utilisations des consonnes de son nom dans l’ordre et le désordre :

consonnes p-l-g, d’abord dans l’ordre : polloi… ginesthe 3,1 ; polla gar 3,2

puis en désordre : 1) l- g-p : en logô ou ptaiei 3,2 ; 2) gl-p : ê glôssa pur 3,6 ; to gluku kai to pikron 3,11 ; gluku poiêsai udôr 3,12 ; 3) p-g-l : opou gar zêlos 3,16 ; 4) l-p-g : pan phaulon pragma 3,16.

 Enfin MOÏSE, M : 6 + SH : 7 + H : 5 = 18, correspond à « torah », la LOI

(Thorah : TH : 1 – W : 6 + R :6 + H : 5 = 18)

 ABRAHAM, A : 1 – B : 2 – R : 6 – H : 5 – M : 6 = 20, correspond à « amon », la FOI

(Amon : A : 1 + M : 6 + W : 6 + N : 7 = 20)

(PELEG, figure suggérée), P : 3- L : 5- G : 3 = 11 correspond à « hakam », la SAGE(esse)

(Ḥakam : Ḥ : 1 + K : 4 + M : 6 = 11)

et NOE, N : 7 + Ḥ : 1 = 8, correspond à « hên », la GRACE (Ḥen :  Ḥ : 1 + N : 7 = 8)

Amphoux voit dans ce texte la lettre d’accompagnement de la collection de paroles de Jésus que l’on peut lire aujourd’hui en Lc 10,23-18,14, elle-même aboutissement d’un projet plusieurs fois remanié : la collection de paroles de Matthieu, en araméen, ne touche que le public judéen. Amphoux pense que Paul, lors de son voyage à Jérusalem, en 35, demande à Jacques de traduire cette collection en grec pour toucher le monde romain. Avec quelques remaniements c’est la collection actuelle de paroles de Matthieu : les « cinq discours de Matthieu » avec une conclusion (Mt 5,1-7,29 ; 10,5-11,1a ; 13,1-53a ; 18,6-191a ; 24,37-26,1a) et deux discours « aux adversaires » sans conclusion (Mt 11,20-30.12,22-45 ; 23,8-39).

Vers 60 Jacques remanie la collection. Il laisse de côté environ la moitié des paroles et en introduit autant pour arriver de nouveau à une collection de 70 paroles. La volonté de dire que la priorité doit être donnée à la foule et que les grands doivent être au service de cette foule, qui marque déjà la collection de Matthieu, est maintenant inscrite dans la structure de la collection. Indépendamment du contenu des paroles il convient de prendre en compte les interlocuteurs de Jésus, donnés au début de chaque parole et de voir leur organisation : le plan de la collection est donné par le renversement de l’ordre des interlocuteurs de Jésus :                                                                          Disciples/Adversaires/Foule → Foule/Adversaires/Disciples.

Plan de la collection Paroles de Lc 10,23-18,14     Après une Transition, 10,21-22 :

A  –  Situation initiale : 10,23-42    Prologue :  Disciples / Adversaires / Foule :

1  –  Disciples :      10,23-24 / 2  –  Adversaires : 10,25-37 / 3  –  Foule : 10,38-42

B  –  Les disciples ont la préséance

Phase 1 : Disciples / Foule / Adversaires 11,1-54 :

1  –  Disciples 11,1-13 / 2  –  Foule 11,14-36 / 3  –  Pharisiens 11,37-54

Phase 2 : Disciples / Foule (Adversaires absents) 12,1-21 :

1  –  Disciples : Le levain des pharisiens 12,1-12 / 2  –  Foule 12,13-20[21

Phase 3 : Disciples / Foule (Adversaires absents) 12,22-13,21 :

1  –  Disciples 12,22-53 / 2  –  Foule 12,54-13,21

La montée à Jérusalem : Transition, 13,22 (Paul en 35 à Jérusalem)                                          

C  –  Les Disciples perdent la préséance

Phase 1 : Foule / Pharisiens (Disciples absents) 13,23-14,24 :

1  –  Foule 13,23-30 / 2  –  Pharisiens 13,31-14,24

Phase 2 : Foule / Pharisiens et Scribes / Disciples 14,25-16,13 :

1  –  Foule 14,25-35 / 2  –  Pharisiens 15,1-32 / 3  –  Disciples 16,1-13

Phase 3 : Pharisiens / Disciples (foule absente) 16,14-17,10 :

1  –  Pharisiens 16,14-31 / 2  –  Disciples 17,1-10

La Montée à Jérusalem : Transition, 17,11 (Paul en 58 à Jérusalem)    

D  –  Situation finale inversée. Epilogue : Foule / Pharisiens / Disciples 17,12-18-14

1  –  Des lépreux 17,12-19 / 2  –  Pharisiens 17,20-21 / 3  –  Disciples 17,22-18,14.                                      

Ainsi les disciples, successeurs des « grands » du Temple, et qui voudraient prendre leur place, perdent la première place au profit des petits, la foule. »

Les évangiles     « Après ma thèse soutenue en 1981 (« Le texte des épîtres catholiques : essais de classement des états de texte, préparatoires à une histoire du texte de ces épîtres »), je reviens aux évangiles. Je découvre qu’ils sont produits par une même édition, à Smyrne vers 120, sous l’autorité de Polycarpe, dans l’ordre Mt-Jn-Lc-Mc, et que le Codex de Bèze est le meilleur témoin de cette édition. Mais dès 150, les évangiles sont destinés à la lecture liturgique, leur composition littéraire en est transformée et le texte largement modifié. L’édition de vers 120 a disposé les parties d’évangile selon une double proportion qui leur confère pour la première fois le statut d’Écriture sainte, selon un langage venant du temple de Jérusalem. Les bibles grecques du 4e siècle, le Sinaïticus et le Vaticanus, sont des efforts d’unifier le texte diversifié par plusieurs révisions. Et le texte byzantin, qui s’impose dans les années 350, est la réunification qui va l’emporter dans le monde grec. »

Jérémie-Septante.     « Contacté en 1989 par Marguerite Harl, éditrice de ‟La Bible d’Alexandrie”, j’adhère en 1997 à la conclusion, avec Arnaud Sérandour, que le modèle de Jérémie-LXX est antérieur à Jérémie-TM, le texte hébreu transmis. Il traduit un premier texte hébreu dont une partie du chapitre 10 a été retrouvée à Qumran.  Et nous découvrons alors dans Jr LXX la double proportion de l’Ennéateuque que les évangiles reprendront à leur tour.

De plus, un système de dates permet de conclure que la 1ère  écriture de Jérémie date de -199, l’année où la Judée dépend désormais d’Antioche et non plus d’Alexandrie, et que l’écriture définitive du modèle de Jr LXX date de -195, l’année où disparaît le grand prêtre Simon le Juste, avec lequel l’auteur du livre semble s’identifier. »

La double proportion est une reprise, au temple de Jérusalem, de la structure de l’octave observée à l’école pythagoricienne et appliquée, dans le Timée de Platon, à l’âme qui fait le lien entre le divin et l’humain : à Jérusalem, elle caractérise le lien entre Dieu et son peuple, autrement dit un ensemble de livres formant une Écriture sainte.

La double proportion lie ainsi le Pentateuque et les Livres historiques qui le prolongent en un Ennéateuque.

1 – une relation du simple au simple ou d’égalité : Genèse – Exode – Lévitique – Nombres – Deutéronome (2 livres simples – 1 centre rhétorique  – 2 livres simples).

2 – une relation du simple au double : Josué – Juges – Ruth – I Samuel – II Samuel – I Rois – II Rois (2 livres simples – 1 centre rhétorique – 2 livres doubles).

et le modèle hébreu de Jérémie-LXX réutilise cette double proportion, qui disparaît ensuite dans la révision du livre qui devient Jérémie-TM.

Plan du livre de Jérémie grec, dans la LXX (les références sont celles de la LXX).

1 – 1ère partie : Cap 1 à 20 Temps de JOSIAS, relation d’égalité autour du Discours central.

Prologue 1,1-3,5 /

1ère section 3,6-6,30 Histoire – Guerre / 2ème section 7,2b-9,21 Loi /

Discours central 9,22-10,25 Théologie /

3ème section 11,1-13,27 Philosophie / 4ème section 14,1-17,27 Ecriture /                                          

Epilogue 18,1-20,18.

Des formules d’introduction, « Ainsi parle le Seigneur », réparties dans le texte donnent le message du livre :

1  –  Prologue : 7 x (7 = Sabbat) : « je vous ai donné ma loi »

2  –  Développement en 4 sections autour d’un d’un discours central :

10 x + 10 x – discours cental – + 10 x + 10 = 40 x (40 = temps d’épreuve) : « vous allez connaître l’épreuve »

3  –  Epilogue : 8 x (8 = Grâce) : « vous connaîtrez une rémission ».

2 – 2ème partie : Cap 21 à 52 Temps des fils de JOSIAS : relation du simple au double autour des oracles contre les nations :

1ère section : Sédécias- Joakim  /  2ème section : Oracles contre les nations + Oracle de la coupe  / 3ème section : Joakim-Sédécias  /  4ème section : Joakim-Sédécias  /  Epilogue : Prise de Jérusalem et rétablissement de Jérusalem.

La 2ème section, les oracles contre les nations, est elle-même organisée selon une relation du simple au double autour de l’oracle central contre Babylone :

– 3 oracles contre de grandes nations lointaines : Elam – Egypte 1 – Egypte 2 / 1 oracle central : Babylone  /  6 oracles contre de petites nations proches qui forment la Coelé-Syrie, région créée à l’époque hellénistique : Philistins – Idumée – Ammon – Kédar – Damas – Moab

– un Epilogue : la coupe.

L’édition des évangiles par Polycarpe reprend cette structure et place au centre rhétorique des 4 livres (Mt-Jn-Lc-Mc) le récit de la Femme adultère, qui vient d’une source de Luc et qui prend place à la fin du premier tiers de Jean. Ainsi, dans Jean, les entretiens de Jésus sont de part et d’autre de la Femme adultère dans la proportion d’égalité et les parties narratives, dans la proportion du simple au double. De même, pour les synoptiques, les deux collections de paroles de Matthieu et Luc se trouvent de part et d’autre de la Femme adultère, tandis que la relation du ministère se trouve une fois avant Jn (Mt) et deux fois après (Lc-Mc) ; enfin, la naissance de Jésus est simple dans Matthieu et double (avec celle de Jean) dans Luc.

Plan du tétraévangile :

Matthieu : Un récit de naissance simple / Une collection de paroles en 7 discours dont 5 avec une conclusion, 70 paroles / Une contraction matthéenne des parallèles Mc/Lc et Mc/Mt, le ministère céleste de Jésus, 24 épisodes / un récit du ministère terrestre de Jésus : les 40 épisodes synoptiques

Premier tiers de Jean : Un prologue simple / 5 Entretiens de Jésus / 8 épisodes du ministère terrestre / LA FEMME ADULTERE /

Deux derniers tiers de Jean : 5 Entretiens de Jésus / 16 épisodes du ministère terrestre / Un épilogue double.

Luc : Un récit de naissance double / Une collection de paroles, 70 paroles / un premier récit du ministère céleste de Jésus, 23 épisodes (le 24ème est la Femme adultère déplacé) / un premier récit du ministère terrestre de Jésus : les 40 épisodes synoptiques.

Marc : un second récit du ministère céleste de Jésus, 22 épisodes / un second récit du ministère terrestre de Jésus : les 40 épisodes synoptiques / La Finale longue de Marc qui est la finale de l’ensemble Mt-Jn-Lc-Mc.

Dans l’ordre donné aux évangiles, Matthieu représente le courant de Pierre, Jean le courant johannique auparavant lié aux frères de Jésus et Luc le courant de Paul. Le livre de Marc donne une synthèse de ces trois évangiles et se termine par un épilogue des quatre livres, la « finale longue » de Mc 16,9-20.

Christian Amphoux a pris sa retraite en 2008 et continue à tirer les conséquences de ses recherches.

  ¹ C.B. Amphoux, J. Assaël, Philologie et Nouveau Testament, Presse universitaire de Provence, 2018

 Propos recueillis par Olivier Roux

About the author

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Alain Rey

Directeur de la publication Hier & Aujourd'hui
Pasteur de l'EPUdF
Études à Montpellier, Berkeley et Genève
Pasteur à Fleury-Mérogis, Mende, au Defap et à la Cevaa

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