François Coester :
Hier, je pensais justement à lui, notre cher André Gounelle, dont je relisais quelques textes ces jours-ci. À son 1er poste, Assistant, à la Fac de Montpellier, chargé accueillir les étudiants à la grande table de la salle de lecture de la Bibliothèque, qu’il présidait fidèlement et humblement de 10h à 21h ( ! ! ! ) nous avons apprécié sa présence, ses conseils, toutes les informations théologiques qu’il pouvait nous prodiguer. Plusieurs, dont Jean Chardard et moi, ont demandé qu’il nous donne ses 1ers cours, ce que le Conseil de Fac a accepté. Ils concernaient Descartes, et nous a vraiment intéressés. Du coup, il m’a confié ses textes, que j’ai été fier de faire photocopier, et en faire une brochure, remise à chaque étudiant présent, et surtout à Lui lors d’un moment final de reconnaissance. Sans doute aussi au Conseil de Fac ?
Un exemplaire serait-il encore à la Bibliothèque de Montpellier ? Pas sûr. J’ai longtemps revu le mien lors de mes déménagements pastoraux, mais je ne sais plus où il pourrait être maintenant…
Nous nous sommes retrouvés souvent, notamment lors de son mandat au Conseil national de l’ERF. Puis lors de Conférences et de Cultes qu’il avait accepté de présider. Et son humour légendaire m’a fourni une belle réplique lorsque nous avons abordé une question qui m’est chère, celle de la Trinité : « Je n’ai pas de problème avec la Trinité, c’est plutôt elle qui en a avec moi » !
Guy Baccuet :
Merci pour la triste nouvelle et l’info concernant André Gounelle. J’étais à la Fac de Théo avec lui. On est du même âge. Au retour du service militaire (on s’était marié pendant le service militaire) et j’avais repris la fac. Nous avions notre petit logement en ville, et avions un enfant, Thierry notre ainé. Murielle et moi, nous invitions de temps en temps nos amis de la fac, pour le café. André en faisait partie.
Evelyne Fischer :
Tristesse ! Je l’ai connu en Algérie quand j’étais enfant et j’ai fait une émission avec lui quand je présentais le magazine de Présence protestante sur la 2. Il va laisser un grand vide !
David White :
Merci du communiqué. Je suis peiné d’apprendre le départ de ce grand maître qui a forgé tant de générations de pasteurs et de théologiens dont je fais partie. Nous le remettons au seigneur de la résurrection !
Luc Serrano :
J’ai eu cinq ans André Gounelle comme professeur à l’IPT de Montpellier de 1991 à 1996, et je garde le souvenir d’un homme de très grande culture, mais surtout d’un immense théologien, excellent pédagogue, nous présentant toujours clairement les complexités de la philosophie ou de la dogmatique protestante. Je reste assez proche de sa théologie et de son humanisme universaliste, et lui dois d’avoir persévéré dans ma vocation pastorale… grâce à son soutien et ses conseils. Je ne sais pas si, dans les générations qui suivent la sienne, le Protestantisme français aura de nouveau un théologien d’une telle culture… et surtout sagesse. Dieu l’a reçu en sa demeure !
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