C’était le 9 mars 2020, à Portes-lès-Valence, que le groupe des pasteurs retraités Drôme-Ardèche s’était réuni pour écouter ceux d’entre eux qui s’étaient laissés aller à écrire un livre. Comme quoi les retraités restent actifs. Nous n’étions que 15 présents. Déjà le futur confinement qui n’était pas encore là se faisait sentir. Serge Soulié, qui aurait du être là, était retenu ce jour-là par le mariage de son fils, n’avait pu se joindre aux 3 autres. Chacun des trois ouvrages avait une origine bien particulière et aucun ne se ressemblait.
Le premier ouvrage nous est parvenu sous la plume de Christiane Diéterlé : « Quand je raconte l’histoire de Dieu » Elle s’adressait à ses petits-enfants. Elle a ainsi donné suite à son travail d’animatrice biblique en Rhône Alpes. L’animation biblique procède de la théologie de la découverte. Elle se propose de nous ouvrir à 3 paraboles :
- La première est la parabole des ouvriers de la dernière heure. Elle s’émerveille du fait que les paraboles se terminent par une question. Les ouvriers se demandent pourquoi le maître est bon.
- La deuxième, est la parabole du semeur qui en contient deux. Elle ne met pas en cause les sols qui ne sont pas présentés comme « mauvais » mais elle met en cause les personnes et le temps.
- Quant à la troisième parabole, c’est celle du fils prodigue. C’est le deuxième fils qui pose problème. Il faut y voir en toile de fond l’histoire de Caïn et d’Abel. Voilà un petit livre à lire avec profit.
Jacques Vernier pour sa part, en tant que prédicateur s’interroge sur la prédication et constate qu’elle n’est pas toujours le souci principal de beaucoup de paroisses, c’est pourquoi il a consacré trois ans de sa vie à écrire ce petit ouvrage : « Prêcher dans l’Église aujourd’hui. » Il souligne la grande diversité des lieux où la prédication est délivrée ainsi que la grande variété de formes qu’elle peut prendre. Malgré tout, le nombre des auditeurs reste faible. Une des qualités principales du prédicateur doit résider dans le fait qu’il doit aimer ceux à qui il s’adresse. Il n’est pas forcément un professionnel, et ne doit pas s’inquiéter du fait qu’il ressente du stress. Ce petit ouvrage a pour but de lui être utile.
Le troisième intervenant était Jean Besset qui rendait compte dans un petit livre du prix qu’il avait reçu de la revue Évangile et Liberté et qu’il a publié sous le titre « Le chemin ». La revue avait lancé un concours dont le sujet était « la foi insoumise ». L’auteur raconte comment il a pris ce travail comme un défi personnel pour essayer de rendre compte de sa propre théologie dans un esprit propre au libéralisme.
Jean Besset
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