A la fin de cette Pastorale si riche en interventions, je constate que nous repartons avec plus de questions que de réponses : « Face aux défis anthropologiques de notre société, quelle espérance pour l’humain ? »
Il semble qu’il n’y ait pas d’anthropologie chrétienne spécifique mais l’exposé de Céline Rohmer a souligné l’importance d’une conversion personnelle face aux défis qui se présentent à nous. Olivier Roy a déclaré que le monde et ses enjeux écologiques avaient moins besoin de législateurs que de prophètes. Qui dit prophète dit aussi conversion collective, l’importance d’agir ensemble. Mais comment devenir des prophètes ? Surtout ne pas nous enfermer dans un déterminisme stérile mais être cocréateurs (terme emprunté à Gérard Siegwalt), être dans une dynamique de projets, de créativité, sachant que nous sommes fragiles et que tout ne dépend pas de nous. Être prophète, c’est avant tout vivre la vraie vie, la vie donnée par Dieu, une vie de désir et un désir de vivre à transmettre. A l’instar des jeux de piste, vécus dans nos camps de jeunes, nous sommes appelés à tracer des chemins d’espérance.
Françoise Gehenn
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