Du fanatisme : quand la religion est malade

Malheureusement nous connaissons et subissons les « conséquences » tragiques des fanatiques de l’islam perverti, dévoyé, par les salafistes et les intégristes. Mais quelle en est la « Cause » ? On parle souvent de causes sociétales, politiques, économiques, psychologiques…certainement…mais est-ce suffisant ? Pour l’auteur de ce petit livre la cause profonde se trouve dans un manque de réflexion théologique… une théologie du FAIRE et non une recherche, une quête de l’ÊTRE. Pour un pieux musulman, écrit-il, avoir la foi ne peut signifier une relation personnelle avec Dieu, puisque nous n’en connaissons pas la nature, mais c’est tout simplement « faire » ce qu’il nous demande de faire.

Et là j’ai deux questions : qui sait vraiment ce que Dieu veut ? Et qui impose cette pratique aux fidèles ? L’Islam est bien soumission à des pratiques religieuses. C’est bien le zèle par cette pratique que se détermine un bon musulman… la pratique : les 5 piliers (confession de foi-prières-jeune- ramadan- aumône -pèlerinage) une pratique exigeante, une religion de l’excellence qui, pervertie, déviante, devient source de sectarisme, de rejet, d’exclusion, les purs du bon côté et les impurs, les contraindre (halal, le voile) ou les exclure, les rejeter : des mécréants, des « apostats » or l’apostasie est punie de mort.

Mais le fanatisme n’est pas seulement dans l’Islam dévoyé mais aussi dans toutes religions et toutes idéologies où la « fin » justifie les « moyens ».

Alors comment analyser, affronter, surmonter tout fanatisme ? Là est la vraie question. Pour l’auteur il faut bien faire la distinction entre des croyances nourries par une pratique zélée et une foi qui est une aventure risquée : « confier sa vie entière à Quelqu’un qu’on ne voit pas et qui ne se laisse jamais enfermer dans nos images rassurantes et infiniment réductrices… » reconnaitre et partager cette « béance » en nous qui nous ouvre au divin, à l’espérance et à l’amour.

Voilà une démarche pour une « foi » qui émancipe, libère, contre toute « croyance » qui enchaine, tue.