Un vrai trésor que livre là Gilles Warnery. Un trésor à partir duquel toute personne amenée à proposer une catéchèse à des enfants, à des adultes, n’importe où ou dans un contexte précis, retrouvera des éléments de son expérience et puisera dans une mine d’idées pour ouvrir vraiment la communication dans un groupe.
Donner/Recevoir/Partager : les maîtres mots de ce que GW a vécu à La Force, merci à lui de ne pas le garder pour lui mais de le partager avec tout un chacun. On retrouve bien dans toutes ces pages ce qui a fait de la Fondation John Bost (autrefois les Asiles John Bost) la « Cité prophétique ».
S’adresser à tout le monde mais à chacun, à quelqu’un qui est une personne : primordial pour les résidents de la FJB… Primordial aussi l’importance du corps et de tous ses éléments réceptifs, le cœur, l’œil, l’oreille, la bouche, la main, le pied… et adapter cela à tous les âges de la vie…
Au fil des pages et des exemples donnés, on retrouve tout ce qu’il faut pour « réussir » une catéchèse. Il y a l’importance de l’aménagement, de la gestuelle, des chants et de la musique, le tout pouvant (devant ?) mener au rêve avant de revenir à la réalité quotidienne du vécu de la foi et du cheminement avec Jésus-Christ.
L’ouvrage donne maints exemples de cette « pédagogie en spirale » et l’on a envie de chanter, tout en mimant les paroles, de prier avec en finale un Notre Père gestué, de faire le lien, également, avec ces moments privilégiés entre personnes d’un même groupe, d’un même pavillon de la FJB, et le moment également intense du culte du dimanche matin où tout le monde se retrouve, parfois pour un culte catéchétique que GW compare à un grand et bel arbre.
GW livre tout ce qu’il a fait pendant les 16 années qu’a duré son ministère, c’est-à-dire qu’on peut y puiser parmi les 16 parcours qu’il a proposés et dont il livre les diaporamas. Il rappelle d’entrée de jeu l’imprécision du verbe « katekhein » dans le Nouveau Testament : une chance pour lui, car elle nous laisse libres d’inventer. Alors, allons-y ! D’autant qu’il est aussi précisé que tout peut être utilisé, il n’y a pas de « droits », l’essentiel est que cela se perpétue et que l’évangile soit reçu par les petits et les grands, les jeunes et les vieux, ceux et celles qui portent un handicap comme ceux et celles qui se « portent bien »…
Danielle Morel-Vergniol
15 septembre 2022
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