Libres propos Théologie

Dérèglement climatique par Jean Dumas

La planète terre est en danger. On entend dire qu’elle est menacée d’effondrement. L’unique planète où la vie est apparue parmi les milliards d’autres connues jusqu’à maintenant,  voit cette vie menacée de disparition.  Si les décisions qui, aujourd’hui, s’imposent, ne sont pas prises par ceux qui nous gouvernent, c’est possiblement la catastrophe prévue dans un avenir proche. Pourtant les calculs des scientifiques l’ont démontré depuis quarante ans déjà. Mais rien n’y fait, et les accords de Paris pris en 2015 pour limiter le réchauffement mondial sont restés sans être suivis d’applications des décisions prises. Le point de non retour avant l’effondrement final est probablement proche. L’urgence est là, notre société doit se réinventer en tournant résolument le dos à notre modèle de croissance. Tout un chacun doit agir, seul ou en groupe.

Alors, les religions ont-elles à proposer un comportement urgent qui leur soit propre ? En quoi le Dieu dit créateur est-il concerné ? Le pape François a pris le sujet à bras-le-corps dans un long et beau texte intitulé « Laudate si. » Le pape évoque « l’univers matériel qui est un langage de l’amour de Dieu, de sa tendresse démesurée pour nous. Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu ». Non, tout n’est pas caresse de Dieu. Existent les catastrophes naturelles, tremblements de terre mortifères et autres, comme si Dieu frappait la nature, hommes compris,  de ses colères injustifiables.  C’est pourquoi d’autres théologiens chrétiens ont  pris position pour comprendre Dieu autrement. Dieu n’est plus « le Père tout puissant, créateur du ciel  et de la terre. »

Alors ? Il faut accepter de comprendre qu’il est impossible de compter sur Dieu pour éviter la catastrophe écologique par une action miraculeuse. L’éviter, sans doute pas, mais la retarder sans compter sur Dieu.

Il faut apprendre à résister.

C’est la clé pour retarder l’effondrement de la planète, s’il nous est laissé encore assez de temps.

L’union des bouddhistes de France s’est récemment prononcé dans une déclaration remarquée. « Nous sommes un avec l’environnement, il n’y a pas d’un côté l’homme et de l’autre la nature. L’oubli ou l’ignorance de ces principes de réalité que sont l’impermanence et l’interdépendance de toute chose sont la cause du désir insatiable et de l’avidité, du sentiment profond d’insatisfaction ou de manque, de cette impression d’une soif jamais assouvie qui caractérise l’être humain. » 

Parmi les nombreux textes religieux, dont celui du bouddhisme cité ci-dessus, je propose de s’inspirer de la description des tentations humaines qui entrainent tout homme à se laisser séduire par les promesses de ce monde moderne.  La parabole chrétienne des triples tentations de l’homme Jésus résume comment l’homme résiste à la boulimie de l’avoir, à la fascination du pouvoir et au vertige du croire. Accepter  que Jésus n’est pas Dieu, mais l’homme proche de Dieu à tous moments de sa courte vie, permet de le prendre comme modèle à imiter.Il représente celui qui a su résister en tant qu’homme. Nous y reviendrons plus loin.

En tant que chrétien, nous sommes ici invités à comprendre que tout homme est tenté de trois manières différentes, en méditant sur le récit de la triple tentation rapporté par l’évangile de Marc (1, 12-13) et développé par Matthieu (4, 1à11) et par Luc (4, 1 à 13). Est décrit la  séduction consumériste de tout homme.

Jésus suivit le Souffle dans le désert pour y être tenté par le Rival. Ayant jeûné pendant quarante jours et autant de nuits, il eut faim. Alors le Séducteur s’avance et lui dit : Si tu es le fils de Dieu, parle, transforme ces pierres en pain.

Jésus répond : il est écrit : « le pain n’est pas la seule nourriture de l’être humain. Toute parole qui vient de la bouche de Dieu l’est aussi. »

(Matthieu 4, 1 à 5)

La première tentation joue sur le sentiment du manque: « Jésus, tu es accablée par la faim, transforme ces pierres en pain. » Le détachement prêché par le bouddhisme ou le renoncement prêché par les chrétiens ne sont pas acceptables ni pour le croyant ni pour l’athée quand on les utilise pour décrier le terrestre en ne se souciant que du ciel. Le spectre de la faim couvre toute la planète de son ombre. Il est trop facile de concentrer nos œuvres philanthropiques sur les seuls pauvres qui squattent nos logements vides. La mondialisation de la misère est totale, le prochain à soulager se confond avec le lointain des antipodes.

Mais nous devons reconnaître que nos sociétés occidentales sont particulièrement parasitées par le sentiment du manque. Avoir plus,  envier ceux qui ont plus, se plaire à vivre dans une société de consommation sans limite. L’homme occidental est atteint par la boulimie de l’avoir que l’offre télévisuelle ou électronique ne fait qu’accroître. Les exemples actuels d’hommes atteints par cette boulimie font le fonds de commerce de la presse (Carlos Ghosn ou couple Balkany)). Séduire, voilà le maître-mot. La machine est lancée, bien malin qui l’arrêtera ! Il n’y a plus aucun respect pour sauvegarder la nature, l’homme d’hier comme d’aujourd’hui  s’en moque.

Résister, de toutes nos forces résister à la boulimie de l’avoir.

 

La deuxième tentation touche le cœur humain en son point faible : sa fascination pour le pouvoir.

La personnification tentatrice fait miroiter l’attrait du pouvoir auquel tant d’hommes cèdent.

Il le  conduit vers les sommets ; le Provocateur lui fait voir en un instant la totalité des royaumes habités et lui dit : Je peux te donner tout le pouvoir et la gloire de ces royaumes, ils m’ont été livrés et je les donne à qui bon me semble. Ils seront à toi, entièrement, si tu te prosternes devant moi. Jésus répond qu’il est écrit : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et à lui seul tu rendras un culte. » (Luc 4, 5 à 8)

La tentation du pouvoir guette  chacun et chacune sans exception de sexe. Il faut se débarrasser de l’idée que la tentation du pouvoir viserait exclusivement les hommes. Par contre, on peut s’étonner que les deux termes : pouvoir, et tentation, soient ici associés. Pour quelle raison la tentation ajoute-t-elle au pouvoir une conconnotation négative ?

En politique, l’abus de pouvoir est fréquent. Il serait intéressant d’en dégager les raisons. Il est certain que l’attrait d’un enrichissement facile est tentant. Tout homme politique sait la pression des proches, famille, élus, partis, entreprises, qui s’exerce pour obtenir quelque avantage de son élu. L’exercice du pouvoir flatte l’ego.

Il est un domaine qui offre la possibilité d’abuser de son pouvoir : celui des affaires. Bien des dirigeants d’entreprises justifient leurs énormes gains par le souci de la progression de leur entreprise. Car il y va de la survie même de l’entreprise, dit-on, dont l’existence est liée à la compétition. Il s’agit en fait d’un conflit entre pouvoirs concurrentiels dont l’existence de l’un dépend de la suppression de l’autre.  Reste que le pouvoir par lui- même est grisant. Il possède une force de séduction évidente, révélatrice du besoin pour l’homme de s’affirmer face à autrui. L’homme est en quête de puissance, sur l’autre, sur les autres, sur la société, sur la nature.

D’ailleurs, le récit de la tentation de Jésus, tel que le transcrit l’évangéliste Luc, le note à sa manière. Il fait dire au diable que pouvoir et gloire sur tous les royaumes terrestres lui appartiennent« ce pouvoir et cette gloire, c’est à moi qu’ils ont été donnés ! » Est-ce à dire que tout pouvoir est, par essence, diabolique ?

Il en est du pouvoir comme de l’avoir : les deux désignent une fonction nécessaire à l’homme. S’il est vrai que la fonction du pouvoir est susceptible de déviances par un usage abusif, je suis sensible au fait qu’il est vital pour l’homme d’user sainement du pouvoir. La capacité humaine, décuplée en ce 21ème siècle à un point inimaginable au siècle dernier, peut et doit servir au bien des hommes, de chaque homme et de toute la société humaine mondialisée, au lieu d’être utilisée pour asservir et dominer. L’homme du siècle présent peut, s’il le décide, nourrir tous les affamés du monde, par le bon usage des avancées technologiques actuelles.

Je veux ici ajouter les remarques suggérées par la lecture de l’œuvre de la philosophe Hannah ARENDT sur «les origines du totalitarisme». Elle nous invite à élargir notre réflexion en parcourant la récente histoire du pouvoir tel qu’il a été exercé en Europe. Ses réflexions donnent le vertige.  Jusqu’alors, il y avait eu trois formes de gouvernements étatiques : la république, la monarchie, et le despotisme. Hannah ARENDT ajoute une quatrième forme de gouvernement, une forme jusqu’alors inconnue, proprement infernale et démoniaque, le totalitarisme.

Cette nouvelle forme de pouvoir a vu le jour de façon sinistre et monstrueuse au cours du siècle dernier. Avec une érudition étourdissante, elle montre comment le pouvoir totalitaire a pu naître, pour aboutir au nazisme en Allemagne et au bolchevisme en Russie soviétique.

La description d’ARENDT est impitoyable. Elle énumère les plaies des blessures totalitaires à la façon d’un médecin légiste disséquant un cadavre pour diagnostiquer les raisons de son mal. Pour y arriver, les leaders totalitaires, qui ne se confondent pas avec les dictateurs, inventent un autre monde entièrement fictif, le peuple aryen pour l’Allemagne, par exemple, sans mélange avec aucune autre race. Ce nouveau peuple doit sa cohésion à son chef, qui assume seul la responsabilité totale. Ce n’est plus le pouvoir d’un parti unique, comme pour une dictature. Le pouvoir est devenu le pouvoir du chef. Le chef gouverne alors selon son bon vouloir, en s’appuyant non sur des corps d’élus mais sur une police. Les régimes totalitaires sont des régimes policiers, quand bien même ils conservent un semblant de démocratie. Partout, la police double tous les rouages dévolus aux élus. Naît donc la terreur, qui devient la substance réelle des régimes totalitaires.

Hannah ARENDT nous alerte vigoureusement pour nous montrer que de nouveaux régimes totalitaires sont aujourd’hui possibles. Bien des conditions ayant permis les totalitarismes nazi ou bolchevique sont en place. Il ne suffit pas de s’affoler des souffrances humaines qu’ils ont commises. Nulle commisération sur les fautes commises, nulle demande de pardon ne sont réalistes.  C’est la nature humaine qui est en jeu.

La même  ARENDT a poursuivi sa réflexion dans un dernier livre  « Condition de l’homme moderne »,son second chef-d’œuvre, comme on l’a dit. Il y a là, cette fois, des considérations positives pour aider à refuser toute implantation de nouveaux totalitarismes. Après avoir démontré la fragilité de la nature humaine, instable et proie facile pour les entreprises totalitaires, elle montre comment il est possible de changer cette nature humaine. En empruntant le langage évangélique, elle montre que, si l’homme est tenté par la dérive diabolique du totalitarisme, il peut aussi « résister au diable. »

Résister : aujourd’hui, certains régimes, et non des moindres, en viennent à nier toute catastrophe écologique. Ils disposent d’un pouvoir leur permettant d’asservir la planète terre à leur gré. Ils persistent à la polluer pour poursuivre le développement de leurs économies florissantes. Non ! Il faut résister ! Ce n’est pas encore le totalitarisme, mais une dictature qui se déguise en bien.

ARENDT use ici d’une image inattendue : quoi de plus fragile qu’un enfant ? Mais, avec l’enfant, pourtant, naissent toutes les promesses d’avenir. Voici sa conclusion :

« C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse, dans la petite phrase des Evangiles annonçant leur « bonne nouvelle » : « Un enfant nous est né. »

Pour ARENDT, dès sa naissance, l’homme Jésus offre une vision de l’homme et du monde remplie d’espérance, porteuse d’avenir mais sans l’hypothèse Dieu.  Si Jésus est pleinement homme, dès sa naissance, sans pour autant être Dieu, et c’est ce que je pense, on peut comprendre que LUC, avec les mots de son temps, permet la possibilité d’un pouvoir temporel sans Dieu.

L’apôtre PAUL a magistralement résumé ces valeurs humaines défendues par l’athée ou le croyant en les ramassant dans les trois mots que sont l’amour, l’espérance et la foi. Nous avons déjà réfléchi sur l’amour, en englobant, dans notre résistance à la fascination de l’avoir, les détresses des milliers d’êtres humains en manque du nécessaire. Il est urgent de  reconnaitre le pillage de la planète terre, vie humaine et vie de la nature, par le triomphe de la cupidité. Nous voici confrontés à la valeur de l’espérance, qui nous ouvre la voie pour permettre la venue d’un homme nouveau résistant aux perversions du pouvoir sous toutes ses formes. Pour certains chrétiens, à la suite de ce Jésus, l’homme décide le  refus du gaspillage de la planète terre et choisit de la protéger.

La troisième tentation concerne la foi.

« Puis il amène Jésus à Jérusalem. Il le place au sommet du Temple et lui dit : Si tu es fils de Dieu, jette-toi en bas. Ainsi qu’il est écrit : « Il commandera à ses anges de veiller sur toi, et ils te soutiendront dans leurs bras pour que ton pied ne heurte pas de pierre. » Jésus répond qu’il a été dit « Tu n’éprouveras pas le Seigneur, ton Dieu. » Le provocateur a épuisé toutes les sortes d’épreuves. Il s’est retiré de lui, attendant le moment opportun. » Luc 4, 9-13

Après l’avoir et le pouvoir, vient la tentation du croire. C’est reconnaître qu’il est possible au croyant de pervertir sa manière de croire.

Le paysage religieux mondial a énormément changé. Pas en bien, car je remarque et m’émeus en constatant l’ampleur d’un véritable tsunami de religiosité, déferlant sur tous les continents et présent dans toutes les religions, depuis des protestants fondamentalistes jusqu’aux intégristes catholiques, depuis des fanatiques d’un certain islam jusqu’au fanatisme hindouiste, sans omettre les kamikazes bouddhistes.

Les hommes ont en effet besoin de surnaturel, de religieux, de sacré, de mystère. Ils veulent un Dieu qui se fasse voir en intervenant directement pour aplanir leurs difficultés. La tentation religieuse, c’est de faire des humains non seulement des esclaves bien nourris, mais des esclaves croyants.  C’est bien pourquoi je refuse ce Dieu du surnaturel, un Dieu qui fait de Jésus un personnage surhumain, un demi-dieu, ou même un dieu complet.

Il faut voir là l’une des sources du fondamentalisme à l’œuvre dans toutes nos religions respectives : répéter le texte sacré que l’on décrète immuable et enfermé dans la compréhension qu’on en avait hier. Cela est vrai pour le christianisme, comme pour les autres traditions religieuses, sujettes elles aussi aux mêmes phénomènes.

Sur ce terrain naît facilement « la tentation du vertige du croire», sous la forme pervertie de l’idolâtrie. L’avoir et le pouvoir, nous l’avons montré, sont deux domaines qui, s’ils sont nécessaires à l’épanouissement personnel ou collectif, peuvent pourtant se pervertir en appétits féroces et mortifères pour les autres et pour la planète. De la même façon, le croire est lui aussi nécessaire à l’homme pour atteindre la plénitude, mais il peut cependant engendrer le venin des fondamentalismes radicaux.

En ce qui concerne les dérèglements du climat, deux exemples contemporains.

Le premier vient de l’actuel président du Brésil, Jair Bolsonaro,  ( n’oublions pas que sa femme est une protestante évangélique). En 2018, l’équivalent de 500.000 terrains de football ont été détruits en Amazonie. Près d‘un DEMI-MILLIARDS d’arbres abattus et perdus à jamais ! Bolsonaro a félicité les bourreaux de la forêt, il a gelé les fonds des programmes de protection de l’environnement,  et menacé d’expulser des communautés indigènes entières de leurs terres. L’Amazonie absorbe et stocke d’immenses quantités de carbones – sans elle, aucune chance d’empêcher la crise climatique.

De son côté, le président des USA Donald Trump a annoncé en 2017 la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, (n’oublions pas qu’il doit son élection aux protestants évangéliques). Il avait qualifié le changement climatique de canular, créé par et pour les Chinois. Or, D. Trump est soutenu par 47 % d’américains déclarant qu’il n’y a pas de « preuve solide » du réchauffement de la planète. Ils sont pour beaucoup de tendance évangélique et soutiennent le créationisme.

Dans le même temps, le constat a souvent été souligné : l’Europe chrétienne se sécularise. La chrétienté y a fait son temps, et les Eglises ne rassemblent plus qu’un reste vieillissant de pratiquants. Comment expliquer cette contradiction avec, d’un côté, la sécularisation et, de l’autre, la recrudescence du religieux ? Faudrait-il lutter de toute son âme contre les méfaits d’une sécularisation certaine ? Faudrait-il revaloriser les normes des religions d’hier, avec leurs dogmes et leurs rites ? Certains s’y essaient et se figent sur l’effort têtu du maintien des anciens rites. C’est impossible. Ceux qui se réclament d’une religion épurée de tout fondamentalisme renoncent au Dieu d’hier (de quelque nom qu’on le nomme). Ils  dénoncent les dieux des religions (au sens des religions d’hier) pour découvrir le « Dieu-au-dessus de Dieu » du théologien Tillich.  Le Dieu d’hier dit « Tout-Puissant » n’a pu créer le monde à partir du big-bang. L’astrophysique d’aujourd’hui décrit la naissance d’un cosmos gigantesque à partir de données scientifiques et non religieuses. Le Dieu des croyants doit  alors être compris comme une énergie, un Souffle (le saint Esprit dit la Bible).

Ce Dieu souffle sa puissance de vie tout au long de l’évolution cosmique depuis son origine jusqu’à l’infini. Il souffle sur la planète terre, l’une des manifestations cosmiques parmi des milliards d’autres. Il souffle sur les croyants de toutes les religions, chacune n’en possédant qu’une parcelle de son être. Il souffle  également sur les athées animés d’une spiritualité sans Dieu. Il souffle la VIE sur les hommes qui l’acceptent. Il enfante cette VIE sur la planète terre, depuis le big bang des origines. jusqu’à l’épanouir dans la plus grande joie des êtres vivants, du végétal à l’animal dont les humains.

Nous savons aujourd’hui que les hommes en arrivent à fragiliser ou même à détruire la VIE sur la planète. Mais il est sans doute encore temps pour résister.

Cette joie de la VIE ne doit pas se laisser pervertir. Ni les hommes ni aucune puissance au monde ne peuvent faire obstacle à son épanouissement jusqu’à l’apogée finale.

Jean Dumas – Pasteur à la retraite dans la Drôme

À propos de l'auteur

Jean Dumas

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.